Les victimes de la tempête à Madagascar ont désespérément besoin d’aide

Le cyclone tropical Emnati est la quatrième tempête tropicale, en autant de semaines, à frapper l’île de Madagascar.

Brian Lander, directeur adjoint des opérations d’urgence du Programme alimentaire mondial des Nations Unies, a déclaré : « Nous devons réfléchir à la manière dont ils vont s’adapter à cette nouvelle réalité pour eux ».

La tempête, qui est passée juste au nord des îles de l’océan Indien, Maurice et la Réunion, s’était légèrement affaiblie au moment où elle a atteint la côte est de Madagascar.

Mais il soufflait toujours des vents d’environ 100 kilomètres par heure (62 miles par heure) et des rafales de 140 km/h, selon Météo-France.

Le cyclone devrait quitter Madagascar mercredi soir, mais le météorologue national Météo-Madagascar a mis en garde contre de fortes rafales, de fortes pluies et des inondations généralisées dans les districts du sud et du sud-est.

Météo-France a averti qu’une autre tempête tropicale pourrait se former dans les cinq prochains jours.

Les agences de l’ONU avaient déclaré mardi qu’elles se préparaient « au pire ».

Une autre tempête, le cyclone Batsirai, a frappé l’île le 5 février, touchant quelque 270 000 personnes et faisant 121 morts.

Dans le même temps, quelque 21 000 personnes sont toujours déplacées depuis le passage de la tempête tropicale Ana fin janvier.

5 000 autres personnes ont été touchées la semaine dernière par la tempête tropicale Dumako.

Plus de 37 000 personnes ont été déplacées vers des abris d’urgence par mesure de précaution.

L’un des pays les plus pauvres du monde, la région sud de Madagascar a été ravagée par la sécheresse.

L’ONU dit que c’est la pire depuis 40 ans et blâme le changement climatique pour la crise.

Madagascar est sujet à de nombreuses tempêtes et cyclones entre novembre et avril chaque année.