À Madagascar, un collectif de 11 candidats à la présidentielle a été empêché de tenir un rassemblement de lancement de pré-campagne au Palais des Sports de la capitale Antannanarivo.
Cela intervient après que les requérants ont tenté de saisir la Haute Cour Constitutionnelle concernant le renoncement du président Rajoelina à ses fonctions pour briguer un autre mandat.
Les magistrats de la Haute Cour Constitutionnelle ont rejeté leur demande.
« Le collectif des candidats souhaitait connaître les nouveaux programmes du palais afin que nous puissions l’utiliser dans les prochains jours. Mais malheureusement, nous en avons été empêchés par les forces de l’ordre. Et ainsi, s’il n’y a pas de place pour qu’on s’exprime, eh bien, on ira sur la place publique où tout le monde s’est exprimé, pour sauver la démocratie à Madagascar », a exprimé Hajo Andrianainarivelo, candidat à la présidentielle.
Les décisions du HCC et la démission du président ne sont pas contraires à la constitution malgache, selon l’autorité constitutionnelle.
« Ce n’est pas seulement le fait que certains sont autorisés à entrer dans le palais pour tenir des réunions et d’autres non. Ce n’est pas juste du tout. Il y a un sentiment d’inégalité dans la situation. Mais nous ne pouvons rien y faire », a ajouté Jean Michael Badade. , partisans des 11 candidats.
Onze des treize candidats ont été reçus, mardi soir, par les chefs de l’Église de la Grande Île.
L’armée a été placée en alerte orange et les échanges verbaux entre les onze candidats officiels et le président sortant confirment la montée des tensions à l’approche de l’élection présidentielle.