Les premières arrestations ont eu lieu suite au massacre de 32 personnes dans un village malgache par des voleurs de bétail la semaine dernière.
Les bandits ont brûlé vifs 32 personnes, dont des femmes et 15 enfants, vendredi lorsqu’ils ont incendié des maisons dans le village d’Ambolotarakely, à environ 75 kilomètres au nord de la capitale Antananarivo.
Une source à la gendarmerie locale a déclaré que cinq personnes soupçonnées d’être impliquées dans le meurtre avaient été arrêtées lundi mais que la chasse se poursuivait, avec des hélicoptères militaires et des troupes au sol déployées pour retrouver les responsables.
« C’est un acte de violence inacceptable, et il doit être puni très sévèrement », a déclaré le ministre de la Défense, le général Richard Rakotonirina. « Nous recherchons activement les auteurs. La police a imputé le massacre aux voleurs de bétail, connus sous le nom de dahalos, bien que les motifs ne soient pas encore clairs.
Selon le président de la Commission nationale indépendante des droits de l’homme (CNIDH), Seth Andriamarohasina, les forces de sécurité patrouillaient dans le village, qui se trouve sur une petite colline à environ 10 heures de marche du poste de police le plus proche. « C’est un village fantôme maintenant, tous les habitants sont partis par peur des dahalos », a-t-il dit.
Plusieurs sources ont émis l’hypothèse qu’un conflit foncier pourrait avoir déclenché la violence. « C’est un acte prémédité, selon l’enquête préliminaire », a déclaré à l’AFP une source au ministère de la Défense.
