Une analyse récente utilisant les données d'Ookla Speedtest Intelligence® et les rapports des opérateurs a examiné les performances des réseaux mobiles dans huit pays clés : Kenya, Tanzanie, Ouganda, Afrique du Sud, Botswana, République démocratique du Congo (RDC), Côte d'Ivoire et Nigeria, couvrant 55 % des connexions mobiles de l'ASS.
Une analyse récente utilisant les données d'Ookla Speedtest Intelligence® et les rapports des opérateurs a examiné les performances des réseaux mobiles dans huit pays clés : Kenya, Tanzanie, Ouganda, Afrique du Sud, Botswana, République démocratique du Congo (RDC), Côte d'Ivoire et Nigeria, couvrant 55 % des connexions mobiles de l'ASS.
L'Afrique subsaharienne (ASS) adopte rapidement la technologie 5G tout en continuant à étendre ses réseaux 4G, alors que les opérateurs de télécommunications visent à améliorer la connectivité, l'expérience client et l'efficacité opérationnelle. Une analyse récente utilisant les données d'Ookla Speedtest Intelligence® et les rapports des opérateurs a examiné les performances des réseaux mobiles dans huit pays clés : Kenya, Tanzanie, Ouganda, Afrique du Sud, Botswana, République démocratique du Congo (RDC), Côte d'Ivoire et Nigeria, couvrant 55 % des connexions mobiles de l'ASS. L'étude s'est concentrée sur les principaux opérateurs d'Airtel Africa, Orange, MTN et Vodacom.
En Afrique australe, MTN Afrique du Sud a atteint la vitesse de téléchargement médiane la plus rapide de la région, soit 74,76 Mbps, suivi de Mascom et Orange au Botswana, dépassant tous deux 56 Mbps. Vodacom est en tête des performances 5G en Afrique du Sud, atteignant une vitesse de téléchargement médiane de 174,9 Mbps. L’Afrique australe surpasse systématiquement les autres sous-régions grâce à des infrastructures plus avancées et à l’adoption plus précoce de la 5G.
En Afrique de l’Est, MTN Uganda s’est imposé comme le plus performant, avec une vitesse de téléchargement médiane 5G de 235,22 Mbps, devant Airtel Uganda avec 160,21 Mbps. Au Kenya, Safaricom a dominé le marché, avec des vitesses 4G et 5G plus du double de celles d'Airtel. En Tanzanie, Airtel est en tête des vitesses médianes 5G (téléchargement de 130,35 Mbps), tandis que Vodacom a atteint une disponibilité 5G légèrement supérieure (26,4 % contre 2,8 % pour Airtel).
En Afrique de l'Ouest, Orange est en tête en Côte d'Ivoire avec une vitesse de téléchargement médiane de 35,25 Mbps, tandis que MTN Nigeria a enregistré la vitesse de téléchargement 5G la plus rapide à 226,59 Mbps. Cependant, les opérateurs de RDC sont à la traîne en raison d’une couverture 4G limitée et de l’absence de services 5G, ce qui se traduit par des vitesses de téléchargement médianes inférieures à 25 Mbps au premier semestre 2025.
Le Botswana a été un pionnier de la 5G en Afrique. Mascom et Orange ont fourni certaines des meilleures vitesses 5G de la région, Mascom enregistrant 206,26 Mbps en téléchargement et 21,45 Mbps en téléchargement, surpassant légèrement Orange. Ces résultats mettent en évidence d'importantes disparités régionales, l'Afrique australe étant en tête en termes de vitesse et de qualité de réseau, suivie par l'Afrique de l'Est et de l'Ouest.
MTN continue de dominer dans plusieurs pays, leader en termes de vitesses de téléchargement médianes et démontrant de solides investissements dans les infrastructures. Vodacom est souvent en tête du nombre d'abonnés, mais est confronté à des problèmes de performances en termes de vitesse dans les régions où la couverture 5G est limitée. Airtel maintient une présence compétitive en Afrique de l'Est et de l'Ouest, mais est à la traîne de MTN et Safaricom en termes de vitesse sur plusieurs marchés. Orange réalise de solides performances en Afrique de l’Ouest et au Botswana, tirant parti de l’adoption précoce de la 5G et de l’expansion de la fibre.
Malgré les défis économiques tels que l'inflation, les fluctuations monétaires et les coûts énergétiques élevés, les opérateurs investissent massivement dans l'expansion du réseau, le raccordement à la fibre optique et les déploiements 4G/5G. Le déploiement continu des réseaux 4G et 5G permet aux opérateurs de répondre à la demande numérique croissante, particulièrement portée par une population jeune et féru de technologie. Les investissements stratégiques dans les infrastructures de réseau et les services numériques devraient façonner le paysage concurrentiel et ouvrir des opportunités de croissance pour les opérateurs de télécommunications en Afrique subsaharienne.