Le rapport souligne le besoin critique d'investissement accéléré dans la connectivité numérique pour assurer la souveraineté numérique du continent et la croissance économique inclusive.
Le rapport souligne le besoin critique d'investissement accéléré dans la connectivité numérique pour assurer la souveraineté numérique du continent et la croissance économique inclusive.
L'Africa Finance Corporation (AFC) en collaboration avec ses partenaires, a publié le rapport sur les infrastructures de l'État d'Afrique 2025, Placer un fort projecteur sur les infrastructures numériques comme un pilier clé de la transformation économique du continent. Le rapport souligne l'engagement croissant du continent envers les infrastructures numériques en tant que pierre angulaire du développement inclusif et de la transformation économique.
Le rapport met en évidence des investissements croissants dans des actifs numériques critiques – y compris les câbles sous-marins, les réseaux de fibres terrestres, les centres de données régionaux et les points d'échange sur Internet (IXPS) – qui sont essentiels pour créer une souveraineté numérique, permettre des services cloud et élargir la participation de l'Afrique à l'économie numérique mondiale.
Malgré ces avancées, une fracture numérique rurale-urbaine importante persiste. De nombreuses zones rurales restent déconnectées ou mal desservies, ce qui limite l'accès aux opportunités de l'ère numérique. Le rapport souligne que la réalisation de cet écart est essentielle pour atteindre une véritable inclusion numérique à travers le continent.
L'AFC décrit cinq actions prioritaires pour faire progresser l'agenda numérique de l'Afrique et assurer une croissance inclusive:
- Les lacunes de connectivité rurale cibles – le rétrécissement de la fracture rurale-urbaine est le plus gros levier pour réduire le déficit d'accès Internet en Afrique, en particulier dans les pays où les populations rurales dépassent 60 à 70%.
- Investissement à l'échelle des infrastructures – L'Afrique élargit son épine dorsale de fibres et sa connectivité de dernier mile grâce à un plus grand investissement public-privé et un partage d'infrastructures.
- Découvrez une libéralisation progressive des marchés numériques – une ouverture bien calibrée de secteurs de télécommunications à la concurrence et aux investissements étrangers peut rapidement accélérer la couverture du réseau, comme le montre la surtension post-monopole de l'Éthiopie.
- Harmonize Politique numérique – La législation coordonnée sur la souveraineté des données, la protection et l'interopérabilité est essentielle pour débloquer le capital privé et l'échelle.
- Boost Digital Skills and DPI – Investir dans la littératie numérique et les infrastructures numériques publiques (comme E-ID et les paiements) stimuler l'inclusion, la création d'emplois et la productivité.
Ces idées s'alignent sur un élan plus large sur le continent, notamment le récent investissement de 100 millions de dollars du groupe mondial dans le groupe Raxio pour étendre les centres de données dans des pays comme l'Éthiopie, l'Angola et l'Ouganda, ce qui permet de localiser les données, d'améliorer la cybersécurité et de réduire les coûts de service.
En fin de compte, le rapport indique clairement que les infrastructures numériques ne sont pas seulement une question de connectivité – il s'agit de permettre la croissance inclusive, l'innovation et la compétitivité à long terme. Avec des investissements coordonnés et une réforme des politiques, l'Afrique a la possibilité de construire un avenir autorisé numériquement pour tous.