Coup d’État au Niger. Il y a la première photo du Président Bazouma destitué et emprisonné

La semaine dernière, il y a eu un coup d'État au Niger. La garde présidentielle m'a renversé a emprisonné le président Mohamed Bazoum, le premier dirigeant démocratiquement élu du pays. Depuis, une junte militaire est au pouvoir, dirigée par le général Abdourahamane Tiani, chef de la Garde présidentielle.

La première photo du président déchu et emprisonné du Niger

Entre-temps, la première photo de Mohamed Bazoum destitué et emprisonné depuis le début du coup d'État est apparue sur Internet. Ils ont été partagés sur les réseaux sociaux par le président tchadien, Mahamat Idriss Déby. La photo montre des politiciens souriants.

Mahamat Idriss Déby s'est rendu au Niger, qui – comme il l'a souligné – « traverse une grave crise politique », en tant qu'envoyé diplomatique. Lors de cette visite, Mohamed Bazoum, le général Abdourahamane Tiani et l'ancien président du pays Mahamadou Issoufou l'ont rencontré. Le dirigeant tchadien a souligné que l'objectif de ces pourparlers est de « trouver une solution pacifique à la crise qui secoue » la République du Niger.

Le président tchadien a également publié une photo avec le général Abdourahaman Tiani. Le chef de la junte militaire porte un uniforme et sourit lui aussi.

Les pays d’Afrique de l’Ouest menacent d’intervenir militairement au Niger

Dimanche, les dirigeants des pays appartenant à la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest ont discuté de la situation au Niger dans la capitale du Nigeria, Abuja. C'est une organisation régionale qui regroupe 15 pays africains. Il s'agit notamment du Ghana, de la Guinée, du Nigeria et de la Côte d'Ivoire.

Après la réunion des dirigeants, le Commonwealth a publié une déclaration condamnant le coup d'État au Niger et donnant sept jours à la junte nigérienne pour réintégrer le président Bazouma. Si l’ultimatum n’est pas rencontré, les pays africains sont prêts à prendre toutes les mesures nécessaires pour rétablir l’ordre constitutionnel dans le pays. Le communiqué note que la Communauté n'exclut pas le recours à la force.

Dans le même temps, les dirigeants des pays d'Afrique de l'Ouest ont annoncé qu'ils avaient ordonné une réunion immédiate des commandants militaires des pays de la Communauté. Les commandants doivent préparer un plan pour une éventuelle intervention militaire.