Un médecin polonais a été enlevé par des hommes armés au Tchad. Il y a une déclaration du ministère des Affaires étrangères

Comme l'a annoncé dimanche 11 février le gouverneur local, la médecin polonaise Aleksandra Kuligowska a été kidnappée vendredi avec sa collègue mexicaine. Cependant, ses ravisseurs l'ont abandonné en s'enfuyant. Les assaillants sont des hommes non identifiés et armés.

Afrique centrale. La médecin polonaise Aleksandra Kuligowska a été kidnappée au Tchad

– Dans la matinée, deux hommes accompagnaient le faux patient arrivé à l'hôpital. Tous trois ont profité de l'absence des militaires qui se rendaient à la prière musulmane du vendredi. Habituellement, ce sont les militaires qui sécurisent les installations, a expliqué à l'AFP Ildjima Abdraman, gouverneur de la province de Tandjile, où se trouve Dono Manga. Les ravisseurs auraient assuré aux otages qu'ils ne leur feraient aucun mal et qu'ils voulaient seulement de l'argent.

Le volontaire aurait été enlevé à l'hôpital Saint-Michel de Dono Manga, situé à environ 400 kilomètres de la capitale du Tchad, N'Djamena. C’est une région où les enlèvements contre rançon sont assez fréquents.

L'établissement où travaillait le médecin est géré par l'institution caritative polonaise Caritas. L'enlèvement a été confirmé à l'AFP par Mgr Nicolas Nadji Ban, qui dirige la branche Caritas qui gère l'hôpital. – Nous coopérons avec les structures américaines, européennes et sud-américaines – a-t-il déclaré. La famille de la Polonaise devait être informée de l'incident.

MFA : Une opération de recherche intensive est en cours

Dimanche, le ministère des Affaires étrangères a publié une déclaration à ce sujet. « Une opération intensive de recherche est en cours pour retrouver un médecin polonais enlevé au Tchad. Les forces tchadiennes et françaises participent à l'opération. Elle est supervisée sur place par le ministre de la Sécurité, Mahamat Charfadine Margui », peut-on lire dans le communiqué.

Les services diplomatiques et consulaires polonais sont sur place depuis le début et restent en contact permanent avec les autorités locales et la famille de la femme kidnappée. Pour le bien de l’affaire, nous demandons aux médias de s’abstenir d’en parler

– dit le communiqué du ministère des Affaires étrangères.