Les établissements pénitentiaires de Madagascar peinent à se reconstruire

Les établissements pénitentiaires à Madagascar restent toujours fermés et fermés à la suite des inondations du mois dernier causées par les deux cyclones destructeurs.

L’incident de février a laissé cinq établissements pénitentiaires endommagés, dont deux complètement noyés et irréparables.

Les cyclones ont également rendu plusieurs routes impraticables, empêchant les secours alimentaires et autres aides d’atteindre les zones touchées.

Dans certains établissements, les prisons ont dénoncé le manque de nourriture et d’autres commodités, car certaines manquent également d’eau.

Les toits de certaines installations ont été emportés par les vents violents, laissant plusieurs prisonniers exposés aux intempéries.

Des discussions sont en cours pour trouver de nouveaux partenaires mais aussi des solutions à long terme sont envisagées.

La compagnie nationale des eaux a été approchée pour tenter de raccorder la prison au réseau d’eau de la ville ; même si l’eau actuellement distribuée dans la ville n’est toujours pas bonne à la consommation en raison des conséquences des cyclones.

Selon l’administration pénitentiaire, la solution pourrait venir du projet Fanarinana, un programme de quatre ans financé par l’Agence française de développement à hauteur de 5 millions d’euros.

Le projet examine l’hygiène et la nutrition des détenus dans quatre des prisons du pays à Diego Suarez, Mananjary, Manakara et Antananarivo

Le projet devrait démarrer en avril.