Le Maroc met l'accent sur la formation et le cadre éthique pour la révolution de l'IA

M. Berrada a souligné l'utilisation de l'intelligence artificielle pour aligner les programmes avec les capacités de chaque élève, assurer la formation continue des enseignants, promouvoir l'apprentissage des langues, ainsi que combattre le phénomène de l'absentéisme et l'abandon de l'école.

M. Berrada a souligné l'utilisation de l'intelligence artificielle pour aligner les programmes avec les capacités de chaque élève, assurer la formation continue des enseignants, promouvoir l'apprentissage des langues, ainsi que combattre le phénomène de l'absentéisme et l'abandon de l'école.

Les ministres participant à la première session plénière du débat national sur l'intelligence artificielle, le mardi 01 juillet à Salé, ont souligné que la formation des acteurs publics et privés sur les outils d'IA est un levier essentiel pour profiter pleinement des possibilités et des opportunités offertes par les nouvelles technologies.

Ces ministres ont souligné qu'à une époque où l'intelligence artificielle est devenue un facteur clé pour atteindre la compétitivité, la formation est devenue une condition indispensable pour saisir cette opportunité et en faire un levier pour une croissance durable et partagée, notant que la popularisation de l'intelligence artificielle a déjà profondément transformé les sociétés, les économies et les modèles de travail actuels.

Dans un discours à cette occasion, le ministre de l'Éducation nationale, de l'éducation et des sports préscolaires, Mohamed Saad Berrada, a souligné l'importance d'adopter des outils d'intelligence artificielle pour améliorer la gestion du système éducatif et répondre aux défis posés, en particulier dans le traitement des données liées aux étudiants et aux enseignants.

Il a souligné que le ministère poursuit ses efforts dans le domaine de la numérisation des écoles publiques, notant que l'émergence de l'intelligence artificielle a un grand potentiel, en particulier en ce qui concerne l'amélioration de la qualité de la scolarité et de la modernisation des pratiques pédagogiques.

À cet égard, M. Berrada a souligné l'utilisation de l'intelligence artificielle pour aligner les programmes avec les capacités de chaque élève, assurer la formation continue des enseignants, promouvoir l'apprentissage des langues, ainsi que combattre le phénomène de l'absentéisme et de l'abandon de l'école.

Pour sa part, le ministre de l'inclusion économique, les petites entreprises, le travail et les compétences, Younes Skouri, a souligné que l'intelligence artificielle est un facteur décisif capable de transformer le marché du travail.

Il a ajouté que l'intelligence artificielle permettra une amélioration des performances et de la productivité des entreprises, tout en garantissant un meilleur alignement entre les compétences et les besoins économiques, ce qui est un facteur clé dans l'injection du dynamisme dans l'économie nationale.

D'un autre côté, le ministre a déclaré que face aux défis posés par cette révolution technologique, le rôle du gouvernement est d'inclure l'intelligence artificielle dans un cadre juridique approprié qui peut libérer tout le potentiel de la société.

Pour sa part, la ministre de la transition énergétique et du développement durable, Leila Benali, a souligné l'interdépendance intrinsèque entre l'énergie et l'intelligence artificielle.

« Sans énergie, il n'y a pas de serveurs, pas de centres de données, pas d'intelligence artificielle », « 

Leila Benali, ministre de la transition énergétique et du développement durable, Maroc.

Elle a noté que le Royaume prévoit de doubler sa capacité à produire de l'énergie non conventionnelle en moins de cinq ans, un atelier équivalent à ce qui a été accompli au cours des trente dernières années.

Parlant de l'émergence de modèles économiques intégrés qui combinent l'intelligence artificielle et l'énergie propre, elle a expliqué que les pays avec un capital humain qualifié et une énergie compétitive à faible émission de carbone, comme le Maroc, sont bien positionnés pour devenir des pôles technologiques majeurs.

Pour sa part, le président de la Confédération générale des entreprises marocaines (CGEM), Chakib Alj, a souligné les défis posés par la montée de l'intelligence artificielle pour le secteur privé, soulignant que la stratégie nationale dans le domaine de l'intelligence artificielle est bien définie, mais il est urgent de le mettre en œuvre efficacement.

Il a souligné la nécessité de former des ingénieurs qualifiés et des ressources humaines, faisant l'éloge de l'expérience de l'école de programmation marocaine 1337 dans la formation des jeunes talents adeptes dans le domaine de la technologie, un modèle qui devrait être généralisé afin de mieux répondre aux besoins du marché du travail et de combat de combat.

M. El Alj a également salué les qualifications structurées du Maroc, notant la forte connectivité numérique du pays et l'ouverture croissante aux technologies appliquées en médecine, agriculture, services et autres secteurs.

Il est à noter que le débat national sur l'intelligence artificielle est détenu sous le patronage élevé de Sa Majesté King Mohammed VI, lors de l'initiative de la réforme du ministère de la transition numérique et de l'administration sous le slogan « une stratégie efficace et éthique d'intelligence artificielle au service de notre société ».