Les citoyens de certains pays d’Afrique affirment avoir payé plusieurs milliers d’euros de pots-de-vin pour obtenir des visas pour la Pologne. Aujourd’hui, ils se sentent trompés et volés par le gouvernement polonais, car depuis le début du scandale des visas, la délivrance des documents a commencé à être retardée.
Les Africains organisent des manifestations. Ils exigent des visas polonais qu’ils ont payés
Des manifestations sont organisées devant le consulat de Pologne à Kampala (Ouganda). Les résidents réclament des visas pour lesquels ils ont payé de grosses sommes d’argent. L’ambassade de Pologne à Nairobi, la capitale du Kenya, serait également impliquée dans le scandale des visas. Un journaliste ougandais, au nom de Fakty TVN, s’est entretenu avec des manifestants à Kampala. – Ce sont des sommes énormes. Les gens vendent leurs maisons pour obtenir des visas, a déclaré Galiwango Hamis d’Ouganda.
– J’avais des économies, ma famille aussi. Nous avons dépensé tout notre argent là-dessus, a ajouté un autre Ougandais, Janga Sawedi. Tout le monde s’accorde à dire qu’il attend ce qu’il a déjà payé. – Nous attendons la justice. Nous voulons obtenir ce pour quoi nous avons payé, ont déclaré les Ougandais.
Sur des banderoles placées devant le consulat polonais à Kampala, des habitants écrivent : « J’ai vendu le terrain pour obtenir un permis de travail », « La Pologne vole les pauvres Africains en plein jour ». Selon un journaliste du portail Watchdog Uganda, les intermédiaires de l’ambassade de Nairobi obtiennent depuis plusieurs années des visas polonais pour les résidents. Les documents devaient être envoyés aux résidents du Kenya, de l’Ouganda, de Madagascar, de la Somalie et de Maurice.
Selon les constatations de « Faktw » TVN, l’ambassade à Nairobi est gérée par le Bureau central anticorruption. Selon les militants, la plupart des Africains ne resteraient probablement pas en Pologne. Ils seraient très probablement détournés plus à l’ouest.
Quelle était la procédure pour acheter un visa polonais ?
Selon les citoyens des pays africains, l’obtention des visas polonais a toujours été similaire. Une personne qui voulait aller en Pologne s’est adressée à un intermédiaire. Il s’agissait d’aider à rassembler tous les documents requis, y compris un permis de travail ou un permis pour commencer des études dans une université polonaise (généralement fictive).
Ensuite, un rendez-vous à l’ambassade était prévu, à l’issue duquel le visa serait envoyé à l’intéressé. L’intermédiaire a facturé plusieurs milliers d’euros pour obtenir le visa. L’obtention de visas polonais en Inde était similaire. Dans une interview à « Gazeta Wyborcza », les Indiens ont admis que leurs familles avaient vendu toutes leurs économies pour pouvoir partir en Pologne.
En raison du scandale des visas, le chef adjoint du ministère des Affaires étrangères, Piotr Wawrzyk, a été licencié, le directeur du département consulaire, Michał Jakubowski, et les habitants de la province ont également perdu leur poste. Sainte-Croix, liées au scandale des visas. Parmi eux devaient figurer, entre autres : Mariusz G., ancien conseiller municipal de Kielce – comme nous l’écrivons sur Consulatmadagascar.fr.