Cette initiative vise à familiariser les tout-petits avec les outils numériques de leurs premières années d'apprentissage, jetant ainsi les fondements de la citoyenneté numérique et préparant les étudiants aux compétences de demain.
Cette initiative vise à familiariser les tout-petits avec les outils numériques de leurs premières années d'apprentissage, jetant ainsi les fondements de la citoyenneté numérique et préparant les étudiants aux compétences de demain.
Le système éducatif ivoirien est sur le point de franchir une étape importante. Après l'école secondaire, les technologies de l'information et de la communication dans l'éducation seront enseignées dans l'école préprimaire et élémentaire à partir du début de la prochaine année scolaire. L'annonce a été faite par le ministre de l'Éducation nationale et de l'alphabétisation, le professeur Mariatou Koné, lors d'une session de travail tenue lundi à la technique d'Abidjan de la Lycée avec le vice-président de la Banque mondiale pour l'Afrique occidentale et centrale.
La mise en œuvre de cette réforme, qui découle de l'Assemblée générale sur l'éducation nationale et l'alphabétisation (EGENA), bénéficiera du soutien de la Banque mondiale. Cette initiative vise à familiariser les tout-petits avec les outils numériques de leurs premières années d'apprentissage, jetant ainsi les fondements de la citoyenneté numérique et préparant les étudiants aux compétences de demain. C'est une étape de plus dans l'adaptation de l'éducation aux exigences d'un monde mondialisé et technologiquement avancé.
Il convient de noter que les technologies de l'information et de la communication dans l'éducation (ICTE) ont été introduites comme un sujet dans l'enseignement secondaire en 2024. C'est maintenant une question de la MENA faisant de même pour l'enseignement pré-primaire et primaire. La réunion a également servi de cadre à la présentation de l'initiative CIRA. Un programme ambitieux qui fédération les programmes des ministères du secteur de la formation de l'éducation afin de renforcer leur impact. L'objectif: former 1,1 million de jeunes. Le ministre Mariatou Koné, pendant les échanges, a souligné l'importance de cette synergie pour maximiser l'impact et la cohérence des actions, tout en optimisant l'employabilité des jeunes ivoiriens.
Le ministre a également souligné deux autres réformes, en particulier:
- La création de ponts fluides entre les différents cycles de l'éducation (éducation nationale, éducation technique, éducation supérieure), garantissant des voies plus cohérentes pour les étudiants.
- La formation et la professionnalisation des inspecteurs d'orientation, des acteurs clés qui sont désormais mieux équipés pour guider les élèves et sensibiliser les parents au choix des cours.
Poursuivant, elle a exprimé sa gratitude à la Banque mondiale pour son soutien dans la mise en œuvre des recommandations d'Egena. La Banque mondiale félicite la direction du ministre et les progrès réalisés dans le secteur de l'éducation. Le vice-président de la Banque mondiale pour l'Afrique occidentale et centrale, M. Ousmane Diagana, a exprimé sa profonde gratitude au gouvernement de la Côte d'Ivoire, faisant notamment la direction des ministres présents, en particulier le professeur Mariatou Koné. Il a réaffirmé le rôle de la Banque mondiale en tant que partenaire stratégique, fournissant son expertise pour soutenir la mise en œuvre de ce «vaste programme» de gouvernement.
Soulignant l'augmentation significative de l'investissement en Côte d'Ivoire, il a insisté sur le fait que le développement humain est une priorité absolue.
«Nous nous laissons mettre des ressources en quantité pour la formation du capital humain.»
–M. Ousmane Diagana, vice-président de l'Afrique occidentale et centrale, la Banque mondiale.
Il a également salué l'efficacité des programmes résultant de l'Assemblée générale de l'éducation nationale et de l'alphabétisation. La réunion a été suivie par le ministre de l'Éducation technique, de la formation professionnelle et de l'apprentissage, Koffi N'ugessan, le ministre Touré Mamadou, en charge des jeunes, ainsi qu'un représentant du ministre de l'Éducation supérieure et de la recherche scientifique.